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Inkling est enfin sorti

C’est l’année des stylets. Après le Bamboo Stylus, voici Inkling, un stylo qui écrit sur du papier et par infrarouge permet de récupérer les tracés sous forme vectorielle ou bitmap (selon le soft) dans un boitier récepteur avec une mémoire. Truc classe en plus, vous avez la possibilité avec ce boitier cliquable de créer plusieurs calques compatibles avec Illustrator, Photoshop et SketchBook (Pro et Designer version 2011). Le site mini site Newthing a changé pour le site http://inkling.wacom.eu/ . Il n’a pas fait long feu, car il a explosé en après-midi, mais il est de nouveau actif. Actuellement, c’est le lien vers la page de la petite appli Inkling Sketch Manager qui est difficilement accessible parfois. Sinon vous avez la page de Wacom sur le site de la société.

On présente donc la journée de ce 30 août, où Wacom sort enfin son Inkling. Si j’ai titré « enfin », c’est que Inkling, c’est un peu l’iPhone 5 de Wacom. J’en écris pas plus. En résumé, c’est un produit qui a été beaucoup réfléchi et travaillé. De mémoire, sur une autre planète et un autre temps, j’avais été halluciné par la qualité du boitier. Quand on ouvrait déjà le coffret de l’Inkling, on avait l’impression d’ouvrir un coffret de sabre lazer de Jedi, tellement le produit est super bien fini (c’est pour cela que j’avais fait un clin d’oeil à Star Wars). De mémoire également (j’écris de mémoire, car ça remonte à loin… Je rigole), le stylet me paraissait un peu gros à l’utilisation, quand je l’avais eu entre les mains, mais lorsque je vois maintenant qu’il ne pèse plus que 21 grammes… C’est un exploit technique. Il garde un quand même un manche assez épais, même si la tenue au bout de la mine a été réduite, mais il possède toujours vers son sommet une largeur plus affirmée. Ce qui n’est pas très agréable, mais comme le stylet ne pèse plus grand chose.

Retour sur cette journée, où à 9 heure heure berlinoise, Inkling est annoncé. Bien sûr, comme à W&mP, on est nul en géo, on ne savait pas que Berlin avait un décalage de fuseau d’1 heure. Donc, cela donnait 10 heure, heure française…

Enfin, le bébé est là. Toujours aussi beau.

Franchement, vous sortez ça en soirée, vous mettez à plat tout le monde. C’est un vraiment un boitier futuriste. On a l’impression d’avoir un truc d’une autre planète entre les mains.

La video de présentation, après le teaser (tiens, si vous voulez voir le making of, c’est ici ).

Un PDF un peu bof qui explique grossièrement le procédé est à télécharger.

Alors qu’ y a t’il exactement dans le pack Inkling?

L’objet se présente sous forme d’un stylet, qui utilise des mines d’encre (4+1 sont fournies – en fait, j’ai attendu pour savoir si un prix était affiché pour ces mines de rechange et je n’ai rien trouvé encore. Maj : ces mines sont des mines génériques qu’on peut acheter banalement dans le commerce) pour dessiner sur ce que vous voulez : une feuille de papier, une nappe de resto, un plâtre de bras cassé ou le ventre de votre copine. Le stylet, qui affiche une durée d’autonomie par des voyants (autonomie du stylet : environ 15 h – lu à gauche et à droite – à vérifier ), est connecté donc à un boitier récepteur équipé d’une mémoire de 2 Giga (taille énorme quand même pour juste du croquis – autonomie supérieure et égale à 8 heures. À vérifier…). Le boitier enregistre tous vos tracés avec une gestion de la pression, puisque 1024 niveaux sont reconnus (c’est du Bamboo et de l’Intuos 3). Le boitier récepteur est appelé « récepteur Inkling ». Par contre, comme fréquence radio, j’ai du IR/acoustic. De l’infrarouge. Cela doit consomme largement moins que le bluetooth (je ne suis pas spécialiste de l’IR) et sa zone de reconnaissance correspond à une surface A4 (‘faut faire des tests). Cela nécessite aussi donc que le boitier récepteur soit à proximité. Le boitier peut être rechargé par une connexion filaire USB (3 heures). Cette même connexion permet au boitier d’envoyer ces tracés enregistrés sur l’ordi grâce à un soft Inkling Sketch Manager, qui permet la gestion des calques (merge + split entre autres) et l’envoi sur 2 softs d’Adobe (Photoshop & Illustrator à partir de Cs3. Cool) et 2 softs d’Autodesk, Sketchbook Pro et Sketchbook Designer (version 2011 pour les 2 pour avoir du vecteur). L’appli permet aussi de visionner le dessin comme une animation en train de se créer.

Le truc, en plus, du récepteur Inkling, c’est qu’il permet en cliquant dessus, comme sur un bouton, de créer à la volée un nouveau calque. C’est à dire, vous dessinez sur du vrai papier, mais vous pensez déjà en dessin numérique. En cliquant, vous créez virtuellement des calques différents pour le futur transfert en pixel sur ordi. Ce sont des calques que vous récupérez sur les softs d’Adobe et d’Autodesk. Là, c’est le Truc d’enfer du récepteur Inkling.

En image, cela donne :

La video explicative de l’utilisation de l’appli Inkling Sketch Manager (qui n’a pas trop changé, de mémoire) pour gérer le transfert des calques créés avec le « récepteur Inkling ».

Les détails techniques en détail du pack Inkling :

▪ Stylet numérique Inkling
▪ Récepteur Inkling
▪ Étui de chargement Inkling
▪ Batterie
▪ Câble USB
▪ 4 cartouches de remplacement (encre)
▪ Logiciel Inkling Sketch Manager
▪ Guide de mise en route
▪ Manuel de l’utilisateur en ligne
Port USB (avec alimentation pour le récepteur)

PC: Windows® 7, Vista ou XP (SP3) 
Macintosh®: Mac OS® X, version 10.4.11 ou supérieur

Formats de fichier possibles pour les dessins:
▪ .wpi (format vectoriel original)
▪ .wac
▪ .svg
▪ .bmp
▪ .jpeg
▪ .png
▪ .tiff
▪ .pdf
Applications prise en charge pour l’édition des calques:
▪ Adobe® Photoshop® ou Illustrator® (CS3+)
▪ Autodesk® SketchBook® Pro ou SketchBook® Designer (2011+)

Vous avez noté que les formats vectoriels sont Wpi et Svg (format Wac, à W&mP, on connait pas. Heu… Est ce un format Wacom? On va enquêter car on ne veut pas écrire des bêtises lol Maj : effectivement, il s’agit bien d’un format propriétaire Wacom.)

Sinon le prix du bébé : 170 euros. Pas de jugement sur le prix, vu que c’est un objet nouveau.
Sa sortie est prévue soit fin septembre, soit début octobre (voir message presse et estore Wacom)…

Au final, il suffit de vérifier la qualité du rendu entre le dessin réalisé sur le papier et le tracé vectoriel afin de savoir si ce n’est pas trop différent et disproportionné au final sur ordi. L’Inkling sera jugé surtout sur cela. Sur des schémas simples, il n’y aura pas trop de soucis de rendu, mais en ce qui concerne les dessins plus complexes (type illustration), il faudra voir.

Pour finir l’annonce Presse :

Wacom présente l’Inkling : Dessinez sur papier, vos idées deviennent numériques

Paris 30/08/2011
Le stylet numérique fusionne l’esquisse traditionnelle à main levée et la conception numérique en produisant une version digitale d’un croquis réalisé sur papier.
Wacom® présente aujourd’hui Inkling, un nouveau stylet numérique qui produit une version digitale de votre travail. Il suffit de réaliser une esquisse à l’aide de la pointe à bille sur n’importe quel carnet d’esquisses ou n’importe quel papier. Conçu pour les brouillons et les réflexions créatives, Inkling joint l’esquisse sur papier et le dessin numérique en proposant à ses utilisateurs à la pointe du processus créatif une manière d’ébaucher leurs idées sur papier avec de l’encre et de reproduire leurs concepts numériquement pour qu’ils puissent être affinés plus tard sur leur ordinateur. Inkling permet même aux utilisateurs de créer des calques dans le fichier numérique durant l’ébauche sur papier avec les logiciels créatifs suivants : Adobe® Photoshop®, Adobe® Illustrator® et Autodesk® Sketchbook® Pro.
Spontanéité et intuitivité
Toutes les personnes qui recourent aux croquis pour saisir leurs idées créatives et qui veulent avoir leurs dessins dans un format numérique pour l’envoyer par courriel, l’archiver ou l’affiner plus tard sur leur ordinateur peuvent tirer des avantages d’Inkling. Par exemple, les artistes, les illustrateurs ou les scénaristes qui apprécient le confort, la rapidité et la spontanéité de pouvoir esquisser assez librement leurs idées sur papier peuvent profiter des capacités du stylet numérique Inkling de Wacom. Pensez par exemple à un graphiste qui, pour son utilisation quotidienne, pourrait recourir à Inkling afin de créer des premières ébauches sur papier dans le cadre d’une nouvelle campagne publicitaire et ensuite revoir et partager ses idées sur ordinateur avec ses collègues ou clients. Le stylet et le récepteur ainsi que la recharge se trouvent dans un étui compact facile à transporter entre la maison, le bureau, l’hôtel ou tout autre lieu de travail.
« Inkling est inspiré du désir d’offrir aux personnes dotées de talents artistiques la liberté de dessiner sur papier et de leur fournir un moyen facile de transférer ces dessins vers les médias numériques », explique Guido Möller, product manager professional brands de Wacom Europe.
Particularités d’Inkling
Le stylet numérique Inkling est constitué de composants hardware et software. Le hardware est composé d’un stylet et d’un récepteur sans fil qui produit une version digitale du croquis pour le conserver dans un format numérique. Le stylet à bille utilise la technologie sensible à la pression de Wacom (1 024 niveaux de sensibilité) afin de détecter la force exercée par le stylet sur le papier lors de l’esquisse. Ces variations de pression seront ensuite rendues dans la version numérique de votre dessin. « Par sa sensibilité à la pression, Inkling saisit les différentes épaisseurs du trait rendues par le stylet à encre », ajoute Guido Möller.
Le récepteur peut être fixé au bord du papier ou du carnet d’esquisses et la position peut être ajustée pour les utilisateurs gauchers ou droitiers afin que le récepteur puisse bénéficier d’une ligne de visée ininterrompue avec la pointe du stylet. Lorsque le croquis est achevé, il suffit de connecter le récepteur à l’ordinateur de l’utilisateur via un port USB afin de transférer les fichiers numériques. Les fichiers peuvent être ouverts à l’aide du logiciel inclus Inkling Sketch Manager pour éditer, supprimer ou ajouter des calques ainsi que pour modifier les formats et transférer les fichiers afin de les ajuster et de les éditer avec des logiciels créatifs.
Inkling peut stocker des milliers de croquis et exporter les fichiers calqués directement vers Adobe Photoshop et Illustrator (CS3 ou plus récent), ainsi que vers Autodesk Sketchbook Pro (2011). Les fichiers peuvent également être sauvegardés en format JPG, BMP, TIFF, PNG, SVG et PDF pour être utilisés avec d’autres applications. « Le fait qu’Inkling supporte des applications matricielles, telles que Adobe Photoshop, et vectorielles, telles que Illustrator et Autodesk Sketchbook Designer, permettra aux utilisateurs d’incorporer leurs croquis préliminaires dans un travail plus développé ». précise Guido Möller.
Le compagnon idéal pour Intuos® et Cintiq®
Les utilisateurs de tablettes à stylet Intuos et d’écrans interactifs à stylet Cintiq de Wacom bénéficient d’avantages supplémentaires grâce à l’ajout d’Inkling à leur boîte à outils créative. « Pour ceux qui travaillent avec nos produits professionnels, le stylet constitue déjà leur outil de saisie favori », poursuit Guido Möller. « Inkling peut apporter à ces utilisateurs un retour immédiat sur investissement en leur offrant un flux de travail accéléré et plus mobile grâce aux fichiers numériques qui peuvent être facilement et rapidement transférés vers leur ordinateur à la maison ou au bureau et retravaillés ultérieurement en utilisant le stylet Intuos ou Cintiq. »
Prix et disponibilité
 : Le nouveau stylet numérique Inkling sera disponible au prix recommandé de 169.90 euros à partir du mois d’octobre 2011.
(info : sur le estore de Wacom, on parle de 20 jours à partir d’aujourd’hui)

Anecdocte :
Comme je l’ai écrit ci-dessus (sabre lazer) et comme j’avais fait allusion lors de ce billet d’annonce (Star Wars)… Ils l’ont fait.

Feel the Force!

Astuce :
Sinon pour les bloggers qui veulent faire des annonces avant tout le monde, il faut regarder qui déposent des logos et des marque en allant sur les moteurs de recherches dédiés. Il suffisait de taper Kabushiki Kaisha Wacom sur Google (Kabushiki Kaisha – en japonais 株式会社 est un type d’entreprise au pays de Wà. Rien à voir avec les geishas. Vous me direz qu’il faut déjà connaître Kabushiki Kaisha …) et vous avez tous les dépots de marques de Wacom, en ce qui nous concerne. Vous aviez donc le nom et le le logo Inkling depuis belle lurette sur trademarkia.com.

8 réflexions sur “Inkling est enfin sorti

  • Damien

    J’ai l’impression que si on dessiner avec la main un peu en biais (en tournant la feuille par exemple), ça peut couper la connection avec l’appareil qui doit avec un liens direct avec le stylet. Dommage.

  • Produit très intéressant sur le papier… (oui je sais elle est facile).

    Effectivement je demande à voir le résultat vectoriel à côté de l’original papier, d’autant que la précision annoncée est de +/- 2,5mm d’après ce que j’ai pu lire.

    En ce qui concerne la version bitmap des esquisses, la résolution est-elle bridée (et à quelle valeur) ou paramétrable ?

    Le produit me semble vraiment bien, mais les trailers vendent toujours du rêve… alors j’attends d’avoir des feelbacks, comme par exemple le fait de vouloir pivoter sa feuille pour effectuer le geste le plus naturel avec le capteur fixé dessus, ça doit être moyen j’imagine.

  • Vincenwoo

    Peut-êtreque pour les gauchers qui tournent la main pour tracer, cela peut être problématique. En fait, je pensais que le signal infra rouge était en haut du stylet. Mais il semble qu’il soit à la base de la mine, si l’on se fie aux videos. Donc il ne faut pas d’obstacle entre la mine du stylet et le boitier récepteur. Truc cocasse, sur l’exemple, il montre qu’il ne faut pas mettre une gomme devant le récepteur Inkling. Marrant pour un stylet qui écrit comme un stylo à bille et pas un crayon.

  • Vincenwoo

    Il faut tester pour adopter. Sur la qualité du rendu, c’est justement à voir.
    Le seul truc auquel je pense, c’est la durée d’utilisation des recharges d’encre pour écrire sur du papier. Ces dernières ne semblent pas de visu posséder beaucoup d’encre (la moitié d’un stylo normale en largeur et longueur). Il n’y a pas encore de prix dessus . Cela sent les lames de rasoirs. (MAJ : rectification, je viens d’apprendre que c’était des mines génériques qu’on peut acheter dans le commerce).
    Mais bon, c’est un premier objet de ce type.
    Le boitier, quand vous l’avez dans les mains et vous l’ouvrez, ça fait star Trek.

  • Damien

    En tout cas le problème de la main devant le bidule remonte a plusieurs endroits. Et ce n’est pas qu’un problème pour les gaucher. pour ma part, je tourne toujours la feuille dans tous les sens quand je dessine. Ya forcément un moment où ça va gêner.

    Je suis curieux de voir ton test expert !! 🙂

  • Vincenwoo

    Autre chose à voir, c’est la façon de tracer. Certains font plein de petits traits, d’autres font des effets d’opacité différents en appuyant peu ou prou avec le stylo. Je ne sais pas comme le rendu Inkling sortira ces tracés.

  • Plokta

    Avec une cartouche d’encre vide et une liaison directe avec l’ordi ça peut remplacer une tablette à prix moindre, je m’attends à trouver des hacks dans ce sens très bientôt.

  • Vincenwoo

    Il faut déjà réaliser la liaison directe à l’ordi… Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde.

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