Fireworks

Le logiciel Fireworks est un logiciel de mise en page pour le web, axé sur le graphisme et l’interactivité, qui s’utilise en complémentarité avec Dreamweaver MX, notamment pour l’optimisation des images. Il possède plusieurs atouts qui contribuent à l’intérêt de travailler sur une tablette. Essentiellement, cela concerne l’outil Pinceau avec son inventaire d’imitations de crayons, d’huiles, d’aquarelles…
Vite aperçu de Fireworks avec la barre d’outils et surtout la barre des propriétés, marque de fabrique de Macromedia.


Les différents traits qu’on peut obtenir avec Fireworks sont assez sympas, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un logiciel de dessin exclusivement.
Certains de ces outils, comme la plume, ont été paramétrés déjà pour la pression du stylet, mais ce n’est pas le cas de l’essentiel des outils de dessin.


Parcours du combattant pour accéder au paramétrage de la pression du stylet. Et c’est pas fini, voir l’image du bas pour terminer.


Après avoir cliqué enfin sur l’onglet « sensibilité », vous accédez à notre nirvana. Occupez vous pour chaque paramétrage (Taille, Angle, Quantité,…) du slide de Pression qui souvent est de 1 à 5 %. Mettez 100 % et c’est votre pression maintenant qui dicte l’épaisseur d’un trait, par exemple.
Le slide Aléatoire est toujours activé. Mettez le à 0.
Vous pouvez voir, en bas de la fenêtre, la représentation du trait transformé par vos réglages.


Voici des exemples de Brushes modifiés. Les résultats sont assez sympas, surtout quand c’est doublé avec une texture adéquate.


Vous pouvez garder en mémoire les paramètres pour chaque nouveau outil. Il suffit de revenir à la fenêtre « Options de trait ».


Firework Cs4 : À part le changement de design de l’interface, Fireworks ne propose strictement rien de nouveau pour les utilisateurs de tablette. Les propriétés du pinceaux et les bibliothèque sont identiques.

Ci-dessous : la même chose mais visuellement différent.

En fait, si, il y a quelque chose de nouveau dans Fireworks, une nouveauté qui change tout. Dailleurs Adobe nous le présente ainsi : « Gagnez en rapidité et en efficacité grâce à des performances optimisées, depuis l’ouverture et l’enregistrement des fichiers jusqu’aux manipulations intensives d’images bitmap et vectorielles en passant par l’actualisation de symboles.« 

Cette nouveauté est… Je vais laisser le petit Prince nous la dire.
– « C’est vrai! Tu me laisses… Tu me laisses faire le post de l’appli?! », lance super joyeux. Ses petits yeux brillent de joie.
– « Oui, Pour la première fois dans Wacometmapome, je te laisse la plume pour Fireworks Cs4. »
– « C’est pas une blague?! C’est vrai! Hein? »
– « Oui, tu peux le faire, petit Prince. », dit Vincenwoo d’un ton noble.
– « Merci Vince. Tu ne le regretteras pas. »
Le petit Prince prend son souffle et se positionne devant le clavier de l’iMac et commence…
– « C’est n’importe quoi, ce soft! C’est une vrai daube, ça bugue partout! Attends, tu choisis une brosse, tu changes la taille, tu changes de brosse, ça fonctionne plus. Car des fois, ça marque même pas. Au début, j’ai cru que c’était la tablette qui ne fonctionnait plus. Mais non! Des fois, tu changes de taille, ça change pas, et d’un coup, tu te retrouves avec une épaisseur de 1 pixel. C’est encore plus drôle quand tu joues avec le slide de la pression. Parfois à 99%, ton trait est épais; à 100%, il est tout petit. N’importe nawak! En plus quand ça marche, ton trait est super lent. T’as des textures qui  servent à rien. Et une fois, j’ai cru que j’avais tapé sur Exposé, je voyais plus ma fenêtre. Bah non, c’est le soft qui avait planté!
Alors, moi, tu sais ce que j’ai fais. Parce que moi, je réfléchis. Je me suis dis: qui a codé comme un gros naze le soft? Alors j’ai fait « À propos de » et j’ai vu les crédits. Il y a que des noms bizarres! L’autre, il m’a dit que c’était des noms indiens! Je me suis dit: ils embauchent des apaches à Adobe!? L’autre m’a dit non, ce sont des indiens d’Inde! Attends, si Adobe en a rien à foutre de Fireworks, autant abandonner le soft plutôt que d’externaliser le boulot. Parce qu’en Inde, c’est n’importe quoi, je ne sais pas qui l’ont fait, mais ils n’appartiennent pas à la caste des programmeurs en tout cas. D’un autre côté, c’est pratique. Vu que c’est totalement bugué, t’appelles la hotline et tu tombes forcément… En Inde. Et ça se trouve, dis, les mecs qui ont codé, ils bossent à la hotline aussi. Car c’est pas possible, car codeur, c’est pas leur 1er métier ou bien ils sont programmeurs la nuit ou entre midi-14h lors de la pause sandwich. Mais leur vrai métier dans la journée, c’est pas ça, c’est peut-être bosser à la hotline. Donc c’est fort possible si tu prends le 1er nom dans les crédits et tu demandes à la hotline Adobe le mec au téléphone, tu peux tomber sur lui par hasard. N’importe nawak, ce soft. Les mecs qui vont l’acheter, ils vont l’avoir dans le fion. Et ils vont le sentir. Des séances de Yoga, il va en falloir beaucoup pour faire passer l’engin! En plus, pour le même prix, tu peux te payer un voyage à Bali! lol Hé, ça se trouve, le type qui va porter tes valises à l’aéroport, c’est le mec qui a codé! C’est son 3ième métier, pardi! »

– « Hum, hum. Je vais faire la conclusion, si tu permets… », termine Vincenwoo. « Chers lecteurs, vous avez du saisir la ligne directrice de la critique du petit Prince. Fireworks a de très très gros problèmes lorsqu’on joue avec les brosses. Très très inhabituel pour un produit Adobe. Je n’en écris pas plus. »



Firework Cs5 : Fireworks devient un ovni avec la mouture Cs5. Après le crash de la version Cs4, qui multipliait les bugs à telle point qu’Adobe aurait pu appeler le soft Firebug, Cs5 propose son petit lot de bizarreries avec la tablette. Par exemple, le stylet est bloqué dès le 1er tracé – impossible de tracer-; il faut donc utiliser la souris 1 fois avec 1 clic pour « débloquer » la tablette (???). L’outil Pinceau Bitmap bloque beaucoup aussi. Mais surtout Fireworks, on ne sait plus  quoi ça sert. Au début, sous Macromedia, le soft permettait de faire de bons rollovers ou de belles barres de navigation avec des sous-menus à intégrer dans Dreamweaver, mais il était surtout utilisé pour optimiser les images Bitmap pour le web avec une préférence pour le PNG (format apparu meilleur que le GIF pour la gestion des tranparences, mais trop lourd par rapport au JPG – donc en voie d’abandon pour le web, puis le miracle de la technologie a fait, comme pour le bluetooth, que le PNG revienne au 1er plan – format d’image optimisé pour le SDK de l’iPhone par exemple). Adobe passe par là; les doublons en entreprise, servant à rien, Fireworks devient un logiciel en errance. Et comme l’écrivait en substance, Maurice Blanchot : être dans l’errance, c’est quelque part être dans l’erreur. (là, la référence, c’est pour faire intello)
Et toc…Les versions Cs se suivent et apportent des nouveautés « pour apporter des nouveautés »; la nouveauté en général, c’est un nouvel export. Export Air par exemple. Le logiciel est en errance, direction les nuages et le paradis.
Et là, on croit que c’est la fin. Et bien non, Cs5 apporte un nouvelle outil : le pinceau vectoriel. Et ça change tout car tout ce que vous pouvez faire en Bitmap  et en Vectoriel sur Illustrator, Flash et Photoshop, vous pouvez le faire sur Fireworks avec votre tracé désormais vectoriel : changer le mode de fusion, dessiner avec pression, appliquer des filtres, appliquer des textures, des transparences, etc… La liste est longue pour un rendu pictural plus performant.
Le seul problème, c’est que vos tracés restent sur Fireworks car il est impossible d’exporter vos tracés vectoriels sur les autres softs de la gamme Adobe à moins de les écraser pour un Export (pensez à ouvrir un document PNG avec un fond transparent pour éviter d’écraser le tout sur un fond blanc).

Donc avec Fireworks, vous pouvez des trucs comme ça en vectoriel :

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Donc petit aperçu de ce nouveau pinceau vectoriel, placé dans la barre à outils, en parallèle avec le pinceau qui fait exactement la même chose en bitmap. De visu, il n’y aucune différence entre les 2 tracés. Bluffant. Dans l’image ci-dessous, la barre des propriétés, selon l’outil sélectionné, change comme d’habitude, mais elle apporte une nouveauté de taille : un bouton « Edit Stroke » qui permet d’accéder automatique aux réglages avancés du tracé qui nous intéresse. Avant il fallait cliquer tout en bas du long menu déroulant des « Catégories de contour » pour ouvrir une popup qui elle-même ouvrait une autre popup (voir version précédente de Fireworks ci-dessus). Le truc totalement débile qui n’avait aucun sens. Là, c’est direct. Mais Adobe a quand même gardé cette fenêtre intermédiaire dans le menu déroulant, même si le contenu de celle-ci est déjà présent dans la barre des propriétés (???). Aucun sens encore, mais Vince a fait un pari avec le reste du team comme quoi dans la version Cs6 de FW, cette fenêtre saute, tout comme le bas du menu déroulant (Une bouteille de Champagne Rosé…).

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Lorsqu’on sélectionne le tracé (bitmap ou vectoriel), la barre des propriétés change de nouveau. Le tracé vectoriel propose une barre plus riche que le tracé bitmap. Le tracé étant vectoriel, on peut le modifier à souhait avec les modes de fusion habituels de la gamme Adobe, et/ou avec les filtres. On peut changer directement la texture à souhait, après coup, ou changer la transparence. Votre tracé vectoriel fini, vous pouvez l’enregistrer sous forme de style. C’est top.

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Si les 2 outils, que ce soit bitmap ou vecteur, se ressemblent, autant ne travailler qu’en vecteur puisqu’il suffit de changer la brosse pour l’appliquer à un tracé… Sélectionnez tous les tracés et choisissez dans le menu déroulant (Stroke Category) dans la barre des propriétés,  la brosse, la texture ou bien un style enregistré. Et hop, votre tracé prend une autre tournure.

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Vu que sur Cs5 (déjà le cas sur Cs4), il y a eu des changements, voici un retour en détail sur la fenêtre des Options avancées ( bouton Edit Stroke) avec les 3 onglets : options, shape et sensitivity.

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Déjà présent dans les versions précédentes, voici une précision sur l’onglet  Options avec la possibilité d’avoir un tracé (vectoriel/bitmap) avec de multiples traits (pointes/tips). En jonglant avec l’espacement, en ajoutant de la texture, en variant la teinte, on obtient des tracés très riches et uniques. Avec Cs5, ça fonctionne nickel et c’est très rapide. À noter que dans la biblio ( menu déroulant : Stroke Category – Catégorie de Contour en français – sic), vous avez déjà quelques brosses qui utilisent des multiples pointes.

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Au final, en jouant avec les paramètres  – nombre de pointe + pression du stylet + texture, on peut accéder à des tracés identiques à ceux des outils de dessin traditionnel, tout en étant du vectoriel. Franchement Fireworks fait fort. La preuve par l’image :

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Pour conclure sur Fireworks Cs5, certains de vous se poseront cette question fondamentale : « Pourquoi il dessine que des têtes dans les captures écran ». Réponse de Vince :  » ça prend moins la tête de dessiner des têtes. ».


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